Claude Baquet
"Fisherman"
Dessins et photographies
Nous vous invitons à venir découvrir notre exposition, à vous laisser envoûter par les images et les dessins
qui témoignent de l'expression de l'âme, de la vision unique de cet artiste.
Laissez-vous transporter dans un voyage visuel où la beauté, l'émotion et l'imagination se rencontrent.
Immergez-vous dans les teintes vibrantes, les formes intrigantes et les textures uniques de ses dessins.
Chaque dessin fige la trace d'une feuille qui raconte l'histoire d'un poisson imaginaire.
En 1991, il se lance dans le dessin d’abord, et peu de temps après, dans la peinture. Il peint des toiles souvent très grandes, abstraites oui, mais rendues presque figuratives par l’intensité de leurs couleurs:
ses rouilles, ses jaunes, ses noirs, ses bruns, ses oranges, témoignent de sa relation étroite avec la nature. Elles produisent ainsi des images fortes d’un automne bien réel par sa densité même.
Il faut voir l’artiste à l’oeuvre dans son grand atelier, bataillant avec ses caisses de pigments qu’il mélange au gré d’une inspiration qu’il qualifie lui-même d’impulsion impérieuse voire d’impérieuse et de mystérieuse nécessité. Il crée aujourd’hui tout un nouvel univers lié aux FISHSTICKS, un sujet plein d’humour et de dynamisme. C’est ce sujet qui va envahir litéralement son atelier après des années de peinture abstraite basée sur la dynamique du mouvement.
Claude Baquet nous embarque dans le monde marin où ses poissons, tout en arrètes, sont pourtant bel et bien vivants, souriants et même surprenants. Grand voyageur devant l’éternel, il arpente la planète toujours armé d’un carnet de voyage et d’un appareil photo pour aujourd’hui nous faire partager son amour de la mer et nous plonger dans un océan de Fishsticks...
A propos de l'artiste
Fils unique, enfant solitaire, Claude Baquet se rappelle avec un plaisir évident ses mains crasseuses à force de malaxer toutes sortes de choses dans l’atelier de son père artisan maroquinier.
Il s’y revoit face aux grandes tables de travail, jouant seul des heures durant et n’a pas oublié les outils bien rangés, les colles, les peaux, les ciseaux, toutes choses que petit déjà il pouvait manipuler. Ce bonheur de prendre en main, de couper, d’assembler sans être bridé par la crainte de salir et de casser lui a fait découvrir très tôt le bonheur de créer.
A ces heureux souvenirs d’enfance, vont s’ajouter ceux glanés au cours d’études qui vont l’enchanter. Ses cours de communication visuelle avec pour objectif un travail dans la publicité vont lui fournir une première base. Ils vont surtout lui donner une toute nouvelle confiance en lui car l’étudiant Baquet, à la différence de l’enfant Baquet, jusque là élève plutôt distrait, va ici récolter une ample moissons de prix, de louanges, de félicitations et cette confiance lui permettra de trouver tout de suite, dans une agence le travail qu’il espérait.
C’est là que pendant quatre ans, il va apprendre tous les secrets du travail sur ordinateur et se former au métier très spécialisé d’infographiste. Un bon métier, sans aucun doute, mais très éloigné de ce qui l’a toujours fasciné: le maniement des couleurs, des toiles, du papier, le toucher, le sentir...